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Wicklow : découverte du Jardin de l’Irlande et de ses sites moins connus

Le comté de Wicklow, posté sur la côte orientale irlandaise à quelques dizaines de kilomètres au sud de Dublin, déploie une mosaïque de reliefs et d’écosystèmes qui justifie pleinement son surnom de Jardin de l’Irlande. Forêts anciennes, lacs miroitants, falaises battues par les vents atlantiques, tourbières parcourues de sentiers discrets : cette région séduit autant les marcheurs aguerris que les voyageurs en quête d’authenticité. Loin des circuits touristiques saturés, Wicklow recèle des trésors cachés où l’histoire monastique se mêle aux légendes celtiques, où les demeures seigneuriales voisinent avec des villages de pêcheurs préservés. Explorer ce territoire suppose de quitter les grands axes pour emprunter des chemins de traverse, de franchir des ponts de pierre enjambant des ruisseaux limpides, de s’arrêter dans des pubs aux enseignes délavées pour recueillir les récits des habitants.

Les sentiers de montagne : randonnées au cœur du Wicklow Authentique

Les Wicklow Mountains composent l’épine dorsale du comté, offrant un terrain de jeu exceptionnel pour qui aime marcher en altitude. Le relief, façonné par les glaciations successives, alterne vallées profondes, plateaux couverts de bruyère et sommets arrondis d’où la vue porte jusqu’à la mer d’Irlande.

Le Wicklow Way, inauguré dans les années 1980, reste l’itinéraire de grande randonnée le plus ancien du pays. Sur près de 127 kilomètres, il file du sud de Dublin jusqu’à Clonegal, traversant forêts de conifères, landes ouvertes et hameaux endormis. Les étapes les plus spectaculaires passent par Glendalough, puis poursuivent vers les tourbières du Glen of Imaal, secteur reculé où le silence n’est rompu que par le cri des corbeaux. Les marcheurs chevronnés s’y engagent généralement sur cinq à sept jours, profitant des gîtes et chambres d’hôtes disséminés le long du parcours.

partez à la découverte de wicklow, surnommé le jardin de l’irlande. explorez ses paysages verdoyants et laissez-vous surprendre par des sites moins connus, entre nature préservée et patrimoine secret.

Pour une sortie plus courte mais tout aussi mémorable, la balade du Spinc à Glendalough grimpe en lacets sur les flancs rocheux surplombant le Upper Lake. Depuis la plateforme sommitale, le regard embrasse la vallée encaissée, les nappes d’eau sombre piquetées de reflets argentés et, au loin, les crêtes dentelées du parc national. Ce parcours en boucle d’environ sept kilomètres convient aux familles habituées à la marche, à condition de prévoir de bonnes chaussures : les dalles peuvent devenir glissantes après une averse.

Le Lugnaquilla, culminant à 925 mètres, constitue le point culminant du comté et de toute la province de Leinster. L’ascension depuis le Glen of Imaal exige quatre à cinq heures aller-retour, sur un terrain parfois spongieux traversant des tourbières actives. Au sommet, un cairn de pierres marque le passage de générations de randonneurs. Par temps clair, la vue balaie une dizaine de comtés, dessinant une carte grandeur nature de l’Irlande centrale.

Sentiers Cachés Wicklow : itinéraires méconnus pour explorateurs curieux

Au-delà des grands classiques, Wicklow recèle des parcours moins fréquentés qui séduisent les amateurs d’Évasion Nature Wicklow. Le sentier de Scarr Mountain, accessible depuis le hameau de Oldbridge, serpente entre blocs erratiques et tapis de myrtilles sauvages. La montée, progressive, débouche sur un sommet ouvert d’où l’on découvre le Lough Dan et le Lough Tay, deux lacs jumeaux nichés dans des cirques verdoyants.

Plus au sud, le Djouce Mountain propose une alternative au Spinc pour admirer Glendalough sous un angle différent. Le départ s’effectue depuis le col de Wicklow Gap, ancienne route de contrebande empruntée jadis pour acheminer le whisky clandestin. L’itinéraire suit une crête herbeuse exposée aux bourrasques, avant de redescendre vers la forêt de résineux bordant le lac inférieur.

  • Scarr Mountain Loop : 8 km, dénivelé modéré, vues panoramiques sur Lough Dan
  • Djouce Mountain : 10 km aller-retour, départ au Wicklow Gap, ambiance haute montagne
  • Glenmalure Valley : vallée glaciaire isolée, sentiers peu balisés, parfait pour l’immersion totale
  • Military Road : ancienne voie stratégique construite après la rébellion de 1798, jalonnée de points de vue sauvages

Les cartes topographiques OSi série Discovery restent indispensables pour s’aventurer hors des chemins balisés. La météo changeante impose de glisser dans son sac veste imperméable, couches chaudes et vivres de secours, même pour une sortie d’apparence anodine.

Glendalough : site monastique et Havre de Wicklow mystique

Fondé au VIe siècle par Saint Kevin, ermite réputé pour sa quête de solitude absolue, Glendalough – « la vallée des deux lacs » en gaélique – est devenu l’un des foyers spirituels majeurs de l’Irlande médiévale. Le monastère prospéra pendant six siècles, attirant moines copistes, pèlerins et étudiants venus de toute l’Europe. Les raids vikings, puis la dissolution anglaise des monastères au XVIe siècle, mirent fin à cette effervescence, laissant place à des ruines majestueuses qui continuent de fasciner.

La tour ronde, haute de 33 mètres, se dresse comme un phare de pierre au milieu du site. Érigée aux alentours de l’an 1000, elle servait de clocher, de grenier à manuscrits et de refuge en cas d’attaque. Son entrée, située à plusieurs mètres du sol, n’était accessible que par une échelle rétractable. La silhouette conique se découpe sur fond de montagnes boisées, créant une composition photographique emblématique de l’Irlande monastique.

Autour de la tour s’étendent les vestiges de plusieurs églises : la cathédrale, la plus vaste, conserve des murs percés de fenêtres romanes ornées de motifs géométriques ; l’église de Saint Kevin, plus modeste, abrite une voûte de pierre intacte, rare témoignage de l’architecture du XIe siècle. Les croix celtiques, sculptées dans le granit local, exhibent des entrelacs complexes mêlant symboles chrétiens et motifs païens ancestraux.

Parcourir la vallée : entre histoire et légendes

Le site monastique constitue le point de départ de plusieurs balades circulaires. Le sentier du Upper Lake longe la rive orientale sur un chemin forestier ombragé, puis grimpe jusqu’au Poulanass Waterfall, cascade bondissante qui dévalse un escalier rocheux. En poursuivant vers l’ouest, on atteint les ruines de Reefert Church, petite chapelle du XIIe siècle où furent inhumés les chefs du clan O’Toole, seigneurs locaux dont les descendants peuplent encore la région.

Les Trésors de Wicklow ne se limitent pas aux pierres taillées. La légende raconte que Saint Kevin, fuyant les avances d’une jeune femme prénommée Kathleen, se réfugia dans une grotte perchée au-dessus du lac supérieur. Celle-ci, désespérée, le suivit ; dans un geste de panique, l’ermite la repoussa, provoquant sa chute mortelle dans les eaux glacées. Depuis, le lieu porte le nom de Saint Kevin’s Bed, accessible uniquement en barque ou via une escalade délicate. L’anecdote, probablement apocryphe, illustre la tension médiévale entre ascétisme monastique et tentations terrestres.

  • Tour ronde de Glendalough : monument phare, accessible librement, visites guidées thématiques en saison
  • Cathédrale et croix celtiques : entrée gratuite, panneaux explicatifs multilingues
  • Reefert Church : 2 km depuis le centre visiteurs, site isolé propice à la contemplation
  • Poulanass Waterfall : sentier familial de 30 minutes, particulièrement spectaculaire après les pluies
  • Centre d’interprétation : exposition permanente sur l’histoire monastique, projections audiovisuelles, boutique artisanale

Pour échapper à l’affluence estivale, privilégier les visites en matinée ou en fin d’après-midi. Les lumières rasantes de l’aube et du crépuscule magnifient les pierres moussues, conférant au site une atmosphère quasi surnaturelle. Les photographes y trouvent leur compte, immortalisant la brume s’élevant des lacs, les corneilles tournoyant autour de la tour, les reflets tremblants dans les eaux sombres.

La côte sauvage : falaises, criques et sentiers littoraux du Wicklow Insolite

Si les montagnes captent l’attention, le littoral wicklowien mérite autant le détour. Sur près de soixante kilomètres, la côte alterne plages de galets, falaises sculptées par l’érosion et ports de pêche aux maisons colorées. L’influence maritime tempère le climat, favorisant une végétation littorale riche en plantes halophiles et oiseaux migrateurs.

Le Bray Head Cliff Walk relie les stations balnéaires de Bray et Greystones par un sentier panoramique de sept kilomètres. Le départ s’effectue à l’extrémité sud de la promenade de Bray, où une montée abrupte mène au sommet de Bray Head, promontoire rocheux dominant la baie. La vue porte au nord sur les cheminées de Dublin, au sud sur les contreforts des Wicklow Mountains plongeant dans la mer. Le chemin, taillé à flanc de falaise, exige une certaine prudence : les garde-corps sont rares et les rafales de vent peuvent déséquilibrer les marcheurs imprudents.

À mi-parcours, une croix blanche signale l’emplacement d’un ancien ermitage. Le sentier redescend ensuite en lacets vers Greystones, village côtier prisé des Dublinois pour ses restaurants de fruits de mer et son ambiance bohème. Le train DART assure des liaisons fréquentes avec Dublin, facilitant les excursions d’une journée pour les voyageurs sans véhicule.

Plages secrètes et anses préservées : Explorateurs de Wicklow sur le littoral

Plus au sud, Brittas Bay déroule cinq kilomètres de sable doré bordés de dunes mouvantes. Contrairement aux plages urbaines du nord, cet espace sauvage reste peu construit, préservant une impression de bout du monde. Les vagues, souvent puissantes, attirent surfeurs et bodyboarders ; la Brittas Bay Surf School propose initiations et perfectionnements adaptés à tous niveaux. Hors saison, la plage se vide presque totalement, offrant de longues marches solitaires ponctuées par les cris des huîtriers-pies et des gravelots.

La côte entre Wicklow Town et Arklow recèle plusieurs criques confidentielles accessibles par des chemins forestiers ou des escaliers vertigineux. Silver Strand, à l’embouchure de la rivière Avoca, mélange sable fin et galets polis, encadré par des falaises basses tapissées de chardons maritimes. Le lieu, peu indiqué, exige de se renseigner auprès des habitants ou de consulter les cartes détaillées pour le localiser.

  • Bray Head Cliff Walk : 7 km linéaires, dénivelé significatif, prévoir trois heures avec pauses photos
  • Brittas Bay : plage surveillée en été, parking payant, école de surf, snack-bar ouvert en saison
  • Silver Strand : accès par chemin non balisé, criques isolées, idéal pour pique-niques sauvages
  • Wicklow Head : phare historique reconverti en hébergement insolite, sentier côtier jusqu’à Wicklow Harbour

Les ornithologues apprécieront les zones humides côtières de Broad Lough, réserve naturelle où nichent bernaches cravant, avocettes et bécasseaux variables. Des observatoires discrets permettent de guetter le ballet des oiseaux sans les déranger, tandis que des panneaux pédagogiques détaillent cycles migratoires et enjeux de conservation.

Demeures historiques et jardins d’exception : les Aventures Bucoliques de Wicklow

Le comté abrite plusieurs domaines seigneuriaux témoignant de l’opulence de l’aristocratie anglo-irlandaise aux XVIIIe et XIXe siècles. Ces propriétés, entourées de parcs paysagers soigneusement composés, illustrent l’évolution des arts du jardin en Irlande, influencés par les courants anglais, italiens et japonais.

Powerscourt Estate, niché au pied des montagnes à une quinzaine de kilomètres au sud de Dublin, figure parmi les plus somptueux. Le manoir, détruit par un incendie en 1974 puis restauré, accueille boutiques haut de gamme et salon de thé raffiné. Mais ce sont les jardins, classés parmi les plus beaux du monde, qui justifient le détour. Étagés en terrasses à l’italienne, ils déploient parterres géométriques, statues antiques et fontaines ornementales dominant la perspective sur le Great Sugar Loaf, pic conique emblématique du comté.

Le jardin japonais, créé au début du XXe siècle, évoque les paysages nippons avec ses ponts de bois laqué, ses lanternes de pierre et ses compositions végétales rigoureusement taillées. Plus loin, le cimetière des animaux de compagnie, touchant témoignage de l’attachement des propriétaires à leurs compagnons à quatre pattes, aligne des dizaines de stèles miniatures gravées de noms affectueux.

À quelques kilomètres, la cascade de Powerscourt, haute de 121 mètres, constitue l’une des plus importantes d’Irlande. Le sentier forestier menant au pied de la chute traverse des plantations de conifères peuplées d’écureuils roux, espèce indigène en recul face à l’écureuil gris américain. Le grondement de l’eau se perçoit de loin, créant une bande-son naturelle apaisante.

Autres perles patrimoniales : du faste à l’intimité

Russborough House, édifiée au milieu du XVIIIe siècle, étale sa façade palladienne sur près de 210 mètres, record national pour une résidence privée. L’intérieur, richement décoré de stucs rococo, abrita jadis l’une des plus belles collections d’art européen d’Irlande, régulièrement victime de cambriolages spectaculaires entre 1974 et 2002. Désormais, les tableaux les plus précieux ont été transférés vers des musées sécurisés, mais la demeure conserve mobilier d’époque, tapisseries flamandes et plafonds ornementés.

Le domaine de Killruddery, propriété de la famille Brabazon depuis quatre siècles, offre un témoignage rare de jardin formel du XVIIe siècle. Les allées rectilignes bordées d’ifs taillés, les bassins géométriques et le labyrinthe de hêtres centenaires recréent l’esthétique classique française importée en Irlande. La maison, hybride architectural mêlant styles élisabéthain et victorien, se visite lors de visites guidées thématiques explorant vie quotidienne, traditions familiales et anecdotes historiques.

  • Powerscourt Estate : jardins accessibles toute l’année, tarif réduit hors saison, café panoramique, boutique artisanale
  • Russborough House : visites guidées uniquement, programme d’expositions temporaires, vaste parc ouvert gratuitement
  • Killruddery House and Gardens : propriété privée, horaires d’ouverture limités, événements culturels réguliers
  • National Botanic Gardens Kilmacurragh : jardin botanique historique, collection d’arbres rares, entrée gratuite, ouvert en journée

Les National Botanic Gardens de Kilmacurragh, annexe des jardins botaniques nationaux de Dublin, s’étendent sur vingt hectares boisés. La collection dendrologique comprend rhododendrons géants, séquoias, magnolias asiatiques et conifères australiens, témoignant des expéditions botaniques victoriennes. Le lieu, peu fréquenté, invite à la flânerie contemplative sous les frondaisons millénaires, bercée par le chant des grives musiciennes.

Expériences insolites et activités alternatives : immersion dans le Wicklow Secret

Au-delà des visites classiques, le comté propose une palette d’activités originales permettant de vivre le territoire autrement. Les amateurs de sensations fortes, de slow tourisme ou de découvertes décalées trouveront matière à composer un séjour sur mesure, loin des programmes standardisés.

Passer une nuit dans une cabane perchée au cœur de la forêt figure parmi les expériences marquantes. Plusieurs domaines privés proposent ces hébergements insolites, nichés à cinq ou six mètres de hauteur dans les branches de chênes centenaires. L’accès s’effectue par passerelles de corde ou escaliers en colimaçon, ajoutant une touche d’aventure à l’arrivée. Une fois installé, seul le bruissement des feuilles, le hululement des chouettes et le parfum de résine accompagnent la nuit. Certains équipements intègrent poêle à bois, kitchenette sommaire et terrasse suspendue offrant vue panoramique sur la canopée.

Les balades à cheval à travers landes et tourbières offrent une perspective unique sur les paysages. Plusieurs centres équestres organisent sorties d’une demi-journée ou randonnées de plusieurs jours avec étapes en fermes-auberges. Le pas lent du cheval permet d’observer la faune discrète – lièvres, renards, buses – et de franchir ruisseaux et sentes impraticables en marchant. Les cavaliers débutants bénéficient d’une initiation préalable sur manège clos, tandis que les confirmés peuvent galoper sur les chemins forestiers ou les plages à marée basse.

Gastronomie locale et producteurs artisanaux : savourer le Jardin d’Émeraude

La scène culinaire wicklowienne, en plein renouveau, valorise produits du terroir et savoir-faire traditionnels. Le mouton de montagne, élevé en liberté sur les pentes herbeuses, développe une chair maigre au goût prononcé, prisée des chefs contemporains. Les truites et saumons de rivière, pêchés dans les cours d’eau limpides, garnissent les cartes des restaurants côtiers. Les fromages fermiers, élaborés à partir de lait cru de vache ou de chèvre, séduisent par leur palette aromatique complexe, reflet des herbages variés du comté.

Wicklow Way Wines, unique domaine viticole du comté, produit vins de baies élaborés à partir de fruits cultivés sur place : mûres, groseilles, sureau, cassis. Les visites guidées détaillent techniques de fermentation, assemblages et vieillissement, avant dégustation commentée dans la cave voûtée. L’approche artisanale privilégie petites cuvées et expérimentations, donnant naissance à des breuvages atypiques reflétant le caractère éphémère de l’été irlandais.

  • Avoca Mill : moulin historique reconverti, boutique artisanale, café-restaurant valorisant produits locaux, terrasse avec vue sur vallée
  • The Chocolate Garden of Ireland : chocolaterie artisanale à la frontière du comté de Carlow, ateliers participatifs, glaces maison, jardins paysagers
  • The Hungry Monk à Greystones : restaurant familial réputé, cuisine de marché, ambiance décontractée, cave à vins fournie
  • Wicklow Way Wines : visites sur réservation, dégustation de vins de fruits, boutique en ligne, événements thématiques

Les marchés de producteurs, tenus hebdomadairement dans les principales localités, rassemblent maraîchers bio, boulangers au levain naturel, apiculteurs et confituriers. Flâner entre les étals, échanger recettes et conseils de préparation avec les vendeurs, compose une immersion authentique dans le quotidien wicklowien. Les fromages affinés en cave, les pains aux céréales anciennes, les miels de bruyère et les confitures de mûres sauvages constituent d’excellents souvenirs gustatifs à rapporter.

Côté hébergements atypiques, le phare de Wicklow Head, géré par l’Irish Landmark Trust, propose chambres d’hôtes dans l’ancienne maison du gardien. L’édifice octogonal, perché sur les rochers battus par les vagues, offre panorama à 360° sur l’océan. Le soir venu, les faisceaux lumineux du phare automatisé balaient les flots, créant une ambiance maritime immersive. L’absence de télévision et de wifi encourage déconnexion totale, lectures au coin du feu et contemplation des étoiles depuis la galerie extérieure.

Quelle est la meilleure période pour visiter le comté de Wicklow ?

Le printemps, d’avril à juin, offre températures douces et floraisons spectaculaires dans les jardins historiques. L’automne, de septembre à octobre, pare les forêts de couleurs flamboyantes et réduit l’affluence touristique. L’hiver convient aux marcheurs aguerris recherchant solitude et atmosphères mystiques, mais implique météo capricieuse et journées courtes.

Comment accéder au comté de Wicklow sans voiture depuis Dublin ?

Le train DART dessert Bray et Greystones en moins d’une heure depuis le centre de Dublin. Des lignes de bus régulières relient Dublin à Glendalough, Wicklow Town et Arklow. Pour explorer l’intérieur des terres, plusieurs agences proposent excursions guidées d’une journée incluant transport, visites commentées et temps libre sur les sites majeurs.

Le comté de Wicklow convient-il aux familles avec jeunes enfants ?

Oui, de nombreuses activités adaptées existent : balades faciles autour des lacs de Glendalough, plages surveillées à Brittas Bay, jardins de Powerscourt avec espaces de jeux, chocolaterie interactive, moulin d’Avoca avec ateliers créatifs. Les sentiers de montagne exigeants se réservent aux adolescents sportifs ou aux portages en porte-bébé tout-terrain.

Peut-on observer la faune sauvage dans les Wicklow Mountains ?

Le parc national abrite cerfs Sika, renards, lièvres d’Irlande, hermines et diverses espèces de rapaces dont faucons crécerelles et buses variables. Les rivières hébergent loutres et truites fario. L’observation nécessite patience, jumelles et déplacements silencieux au crépuscule. Les tourbières accueillent insectes rares et plantes carnivores comme les droséras.

Existe-t-il des hébergements eco-responsables dans le comté de Wicklow ?

Plusieurs établissements adoptent démarches durables : fermes biologiques proposant chambres d’hôtes, campings écologiques avec emplacements en pleine nature, cabanes autonomes en énergie solaire, et gîtes ruraux certifiés Green Hospitality. Ces structures privilégient produits locaux, gestion raisonnée de l’eau et sensibilisation environnementale des visiteurs.

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